Comment vous libérer de vos peurs ?

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A l’origine, la peur est une émotion très utile, elle nous permet d’éviter les dangers: lorsqu’on a appris qu’il y a un danger, cela génère en nous des peurs, et nous n’y allons pas. Pourtant, avec sa grande capacité d’imagination et d’anticipation, l’être humain est capable de s’inventer des peurs pour faire face à des dangers qui n’existent pas. Et particulièrement dans notre société moderne, nous avons tendances à nous stresser pour des événements qui nous font peurs et qui n’arriveront probablement jamais. Nos peurs nous empêchent souvent de progresser dans la vie comme nous le souhaiterions.

Comment vous libérer de vos peurs pour vous aider à vivre une vie plus sereine?

En quoi vos peurs sont-elles utiles?

Au cours de notre vie, en expérimentant différentes situations, nous apprenons ce dont nous devons avoir peur. Ainsi l’enfant qui s’est brûlé, en touchant un four aura peur de renouveler cette expérience de toucher un four; et cela le protège du danger de se brûler. C’est le cerveau qui fera cette association entre source de danger et peur, et le garde en mémoire. Ainsi, le cerveau programmera la réaction adapté à chaque situation de peur vécue. Et la peur engendre une réaction automatique de défense qui est soit la fuite, soit la lutte soit l’inhibition face à un danger.

Certaines peurs de l’enfant peuvent mettre plus de temps pour trouver une réaction adéquate, comme la peur du noir, la peur de certains insectes, la peur de nager dans l’eau. Et parfois, même arrivé à l’âge adulte, nous ne savons toujours pas bien réagir à certaines de nos peurs. Cela peut mener à des phobies, mais ceci est un autre sujet que je n’aborderai pas dans cet article. Cependant, le plus souvent nous programmons notre cerveau pour avoir une réaction automatique adapté à des événements connus qui ont généré de la peur chez nous. Et nous reproduisons cette réaction automatique tant qu’elle semble fonctionner.

Nos peurs nous aident donc à programmer notre cerveau pour avoir une réaction automatique adéquate. Ainsi, nous avons généralement déjà appris, quand nous étions enfants toutes les précautions basiques dont nous avons besoins: ne pas toucher des objets brûlants, faire attention aux voitures en traversant les rues, se protéger du froid, de la pluie, etc… Nous avons intégré toute une série de comportements si automatiques, que nous n’avons même pas besoin d’avoir peur pour les enclencher.

Quand la peur vous empêche d’avancer!

Dans notre société moderne, nous sommes peu confrontés aux menaces réelles de danger pour notre survie. En revanche nous sommes bombardés d’informations qui nous annonce des nouvelles effrayantes, venant notamment des médias: journaux, télé, internet, et d’autres. Les discussions avec vos relations et votre famille influencent également vos peurs.

Si vous avez un projet de changement de vie, vous pouvez alors vous poser des questions comme celles de la liste suivante:

Que va-t-il se passer si je change mon travail ?
Est-ce que mon nouveau job sera stable ?
Comment vais-je payer mes factures ?
Comment vais-je m’occuper de ma santé ?
Comment vais-je m’occuper de ma famille ?
Est-il dangereux de se promener dans mon quartier?
Est-ce que les étrangers sont dangereux?
Quand est-ce que la crise économique va s’arrêter ?
Est-ce que le climat va se dérégler ?
Va-t-on avoir une guerre bientôt ?

Toutes ces questions que vous vous posez peut-être, à cause de l’influence des médias ou des discussions avec vos relations s’intègrent dans votre système de croyance, et peuvent vous empêcher d’avancer car elles génèrent une réaction de peur qui engendre la réaction automatique de ne surtout rien changer à sa vie. Pourtant, il y a souvent un stress qui accompagne cette réaction automatique d’évitement du changement.

Ecoutez votre stress

Il y a stress lorsque votre réaction n’est pas adaptée à la situation.

Supposons que vous souhaitiez changer de travail. Vous ressentez un stress lorsque vous vous dites: « il vaut mieux ne rien changer dans ma vie parce que c’est la crise économique ». Vous avez alors une croyance qui s’est ancrée en vous : il dangereux de changer, et le changement fait peur. Ce stress est un signal qui vous indique que la réaction automatique qui vous dit de ne rien changer dans votre vie n’est peut-être pas adaptée à la situation. Le mode automatique de votre cerveau vous indique qu’il ne faut rien changer, et le mode adaptatif de votre cerveau vous signale qu’il y a une incohérence entre votre désir de changer et le fait de ne pas changer pour la simple raison de crise économique.

Toutes nos croyances basées sur nos peurs sont souvent bien ancrées en nous, nous y sommes habituées, et elles sont « normales » pour nous. Et nous avons du mal à nous en défaire. Nous avons construits notre vie en fonction de nos peurs, et nous faisons très attention à les côtoyer le moins possible. Nous nous sommes bâtis un système de croyance autour de nos peurs comme: « la crise économique est dangereuse, il faut donc garder mon travail que j’ai actuellement, car c’est dangereux de changer de travail en période de crise économique »

Il est important de comprendre que vous êtes la personne qui crée votre réalité par votre système de croyances!

Dépassez vos peurs : focalisez-vous sur ce que vous voulez

Dépasser vos peurs, cela signifie oser faire quelque chose dans votre vie qui vaille le coût en vous focalisant sur ce que vous voulez, et cela risque de vous entraîner à faire des choses que vous n’avez jamais faites auparavant, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut en avoir peur. Le sentiment étrange, que vous allez ressentir, qui ressemble à de la peur,  est seulement dû au fait que vous faite quelque-chose de nouveau, ce n’est pas un signal qui vous dit de vous arrêter. C’est un signal de stress qui vous maintient en alerte, et vous dit que vous faîtes une chose nouvelle, c’est une situation un peu inconfortable, mais il faut continuer pour obtenir ce que vous voulez.

Faîtes l’inventaire de vos peurs

Faîtes la liste des choses qui vous font peur.
Allez-y, et ne vous limitez pas : listez toutes les peurs qui vous passent par la tête. Il y a quelque-chose de thérapeutique à écrire concrètement vos peurs sur un papier : le fait de sortir vos peurs de votre tête pour les mettre sur un papier , cela les faits disparaître. Il n’y a rien de magique ici : simplement, cela permet de prendre du recul sur des situations qui ne sont pas si effrayantes finalement.
Allez-y !
Commencez votre inventaire et nettoyez votre cerveau de toutes vos peurs !
Cette liste est pour vous, et pour vous seulement, il n’y a pas besoin de la montrer à qui que ce soit, c’est pour vos yeux seulement. Par conséquent, c’est un exercice sans danger! Prenez simplement une respiration profonde, et laissez partir vos peurs sur le papier…

Quand vous commencez à écrire vos peurs, il se peut que vous n’ayez pas beaucoup d’idées au départ, ce n’est pas grave, détendez-vous ! Comme vous vous êtes concentrés sur ce sujet de vos peurs, elles vont commencer à jaillir de votre inconscient. N’ayez pas de craintes par rapport à cela. Il suffit de commencer à écrire vos peurs. Comme vous écrivez une peur, une autre peut faire surface. Comme vous écrivez celle-ci, une autre va émerger. Il peut y avoir des peurs ressemblantes à l’une de celles que vous avez énumérées. Notez toutes vos peurs sans vous censurer !

Lorsque vous pensez avoir terminer la liste de toutes vos peurs, peu importe qu’il y en ait 5 ou 50. Prenez une grande respiration, attendez, et posez-vous la question : « y a-t-il autre chose dont j’ai peur ? »
Continuez, et écrivez ce qui vous passe par l’esprit, peu importe ce que c’est.

Triez vos peurs

Reprenez la liste que vous avez écrites du début, et relisez chaque peur une par une.
Prenez une bonne respiration pour chaque peur pendant que vous êtes en train de la lire:

  1. Vous allez vous apercevoir que certaines de vos peurs vont s’évaporer simplement en les relisant.
  2. Si ce n’est pas le cas, demandez vous : « ai-je réellement peur de cela ? »
  3. Si la réponse à la question précédente est oui, demandez-vous de façon récurrente: « quelle est la pire chose qui puisse arriver si vous alliez au-delà de votre peur ». Et tester si ce pire est plausible, et s’il ne vous convient pas par rapport à votre objectif: Challenger vos réponses et chercher des solutions!
    Par exemple: vous souhaitez quitter votre travail, posez-vous la question:
    Question: Quelle est la pire chose qui puisse arriver si je quitte mon travail?
    Réponse:  Que je ne trouve pas de nouveau travail
    Est-ce plausible? Est-ce que cela ne me convient pas?
    si vous répondez oui à ces questions, alors ne quittez pas votre travail pour le moment. Et réfléchissez comment trouver un nouveau travail, ce qui vous permettrait de quitter l’ancien. Si la réponse est non, posez-vous la question:
    Q: quel est la pire chose qui puisse arriver si je ne trouve pas de nouveau travail?
    R: que je manque d’argent.
    Est-ce plausible? Que puis-je faire ?

Continuer ainsi à chercher le pire du pire. Souvent, vous vous apercevrez que le pire du pire n’est pas si terrible et que vous pouvez y venir à bout.

A la fin, il restera forcément quelques peurs, et c’est OK. Regardez le côté positif, et soyez fier de toutes les peurs dont vous avez réussi à vous débarrasser! Célébrer ce succès de vous êtes débarrassés de peurs qui vous limitaient dans les actions de votre vie!

N’hésitez pas à indiquer dans les commentaires ci-dessous une peur dont vous avez réussi à vous débarraser

D’après The Awakening Course: The Secret to Solving All Problems

Vos Motivations

Vos motivations sont-elles plutôt celles d'un Philosophe, Novateur, Animateur, Gestionnaire, Stratège, Compétiteur, Participatif, ou Solidaire?

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